Blogia
Louloucestmoi112

quelques phrases avec lesquelles je suis d'accord

quelques phrases avec lesquelles je suis d'accord "[...] j'en suis sûr, personne [...] n'a aimé autant que moi: chaque fleur me transforme en papillon; mieux qu'une brebis, je foule l'herbe avec ravissement ; l'air, ô l'air, des après-midi entières ne m'occupai-je pas à respirer? à l'approche de la mer, mon coeur ne danse-t-il pas ainsi qu'une bouée? et dès que je fends la vague mon organisme est celui d'un poisson.
Dans la nature, je me sens feuillu ; mes cheveux sont verts et mon sang charrie du vert ; souvent, j'adore un caillou ; l'angélus m'est cher ; et j'aime à écouter le souvenir lorqu'il se plaint comme un sifflet."
(Arthur Cravan, "Oscar Wilde est vivant ! - Maintenant n°3").

Extrait de la REVUE VVV - Juin 1942 :

La vie ne vaut pas la peine d'être vécue, mais je vaux la peine de vivre.

Le coeur découvre, la tête invente.

On n'a jamais trouvé un artiste pendu devant une rose.

Il faut remettre une fois par an son avenir en jeu.

L'esprit a des facettes et l'âme a des versants.

Extrait de la REVUE MAINTENANT :

Simplifier ce n'est pas faire simple.

Les abrutis ne voient le beau que dans les belles choses.

J'aime le lit, c'est le seul endroit où, comme le chat, je puis faire le mort en respirant tout en étant vivant.

Arthur Cravan.

1 comentario

lisette -

Las personas cambiamos pero ése cambio te asalta un día sin que te des cuenta. Nunca dejas de ser la persona que eras después de una decisión consciente y racional sino más bien lo contrario; simplemente un día miras atrás y ya no te identificas con aquella que dejaste a tus espaldas. El fondo sigue siendo el mismo, eso es verdad, pero sin saber cómo las cosas ya no son iguales, tú ya no eres igual.
Me di cuenta de ello después de estar hablando contigo mil horas por la noche (¿cuántas fueron?). Me hiciste reír igual que siempre, tu mirada pícara me perseguía buscando una sonrisa, la familiaridad de tus palabras me hacía sentirme cómoda y en casa. Eras tú, el de siempre. Acostada a tu lado mientras recordábamos las tonterías que habíamos hecho juntos, mientras compartíamos confidencias y mientras hablábamos de lo absurdo de todo con una sonrisa que siempre aparece cuando tú estás me di cuenta que nunca volvería a ser aquella. Me desperté a tu lado con el sentimiento agradable de la compañía de un amigo que nunca me deja, una sensación de algo incondicional. Pero yo ya no estaba. Me desperté y ya no estaba. Siento haberte dejado sin despedirme.